Namedrops #25
21January2025

Namedrops #25

Liimba : redonner une nouvelle vie aux prothèses pour transformer des vies

Et si un objet abandonné devenait une seconde chance pour quelqu’un ?

C’est exactement ce que propose Liimba, un programme novateur porté par Handicap International. En collectant et reconditionnant des prothèses usagées en Europe, Liimba leur offre une seconde vie là où elles manquent cruellement : dans les pays en développement.

Un projet qui va bien au-delà du simple recyclage. Liimba, c’est la rencontre entre durabilité, innovation et solidarité. Une démarche qui donne à chaque prothèse un rôle précieux : redonner de la mobilité, de l’autonomie, et, surtout, de l’espoir à ceux qui en ont besoin.

Parce qu’un geste ici peut changer une vie là-bas.

Un changement de perspective : le nom dans l’industrie pharmaceutique

Sophie Gay, fondatrice de l’agence NAMIBIE _ Naming & Language Branding, partage son expertise sur la création de noms dans le secteur pharmaceutique et médical dans un entretien pour l’OUR(S), le média de la communication. Elle explique que, pour elle, « créer des marques pharmaceutiques, c’est la quintessence du naming ». Selon elle, la diversité des langues – grec, latin, anglais – offre une liberté totale dans la conception des noms.

Un nom bien choisi, en plus de sa fonction identitaire, reflète aussi des enjeux stratégiques essentiels.

Plutôt Frog's Piss ou Louis Latour ?

Uglies, Poison, Liquid Death, Unwell, les marques qui osent le nom à connotation négative sont de plus en plus nombreuses. Au sein même d’une carte des vins, peuvent se côtoyer le classique Louis Latour et l’original Frog's Piss. Mais quel impact réel ont ces nouvelles marques aux noms négatifs ? Qu’est-ce qui justifie leur usage pourtant contre-intuitif ? C’est ce que cherche à savoir l’étude « Brand Suicide? Memory and Liking of Negative Brand Names ». 3 points à retenir : 1. Les noms de marque négatifs activent la vigilance automatique et donc attirent plus facilement l’attention. 2. Les noms de marque modérément négatifs peuvent provoquer une certaine forme d’excitation par leur caractère rebelle et non conventionnel. 3. Les expositions répétées aux noms négatifs réduisent paradoxalement les effets négatifs. On vous laisse découvrir l’étude complète juste ici.

Feel Good Auto

Quand deux géants de l'automobile se rencontrent, l’innovation roule à vive allure. Sony et Honda s’allient pour présenter AFEELA, leur première berline électrique prévue pour 2026.

Un nom qui s’éloigne du plan fonctionnel et des références à l’électrique (le fameux EV) pour mettre le focus sur un plan plus émotionnel. En plaçant la notion de « feeling » au coeur du nouveau nom, le duo Sony & Honda suggère l’idée d’une voiture qui « ressent » et s’adapte aux besoins de ses conducteurs. Une voiture à l’intelligence presque humaine ?

Ton décisif !

Oui on se répète mais l’identité langagière d’une marque est tout aussi importante que son identité visuelle. On se répète, mais cette fois-ci, chiffres à l’appui, tout droit sortis de la dernière étude Havas Paris analysant la performance de différentes expressions de marques B2B et B2C auprès de 1 000 Français et de 300 dirigeants. En B2B, une personnalité de marque plus affirmée, c’est +39% de préférence face aux autres entreprises plus neutres du même secteur. Côté B2C, c’est +41% de désirabilité et encore davantage auprès d’un public jeune (18-34 ans) : +48%. Marques, il est temps de donner de la voix !

Liimba: Giving Prosthetics a New Life to Transform Lives

What if an abandoned object became a second chance for someone?

That’s exactly what Liimba offers, an innovative program powered by Handicap International. By collecting and refurbishing used prosthetics from Europe, Liimba gives them a second life where they’re desperately needed: in developing countries.

A project that goes far beyond simple recycling. Liimba is the intersection of sustainability, innovation, and solidarity. An approach that gives each prosthetic a precious role: to restore mobility, autonomy, and above all, hope to those who need it most.

Because one gesture here can change a life there.

A Change of Perspective: Naming in the Pharmaceutical Industry

Sophie Gay, founder of NAMIBIE _ Naming & Language Branding, shares her expertise on creating names in the pharmaceutical and medical sector in an interview for OUR(S), the media platform for communications. She explains that, for her, “creating pharmaceutical brands is the very essence of naming.” According to her, the diversity of languages – Greek, Latin, English – offers total freedom in the process of name creation.

A well-chosen name, beyond its identity function, also reflects key strategic challenges.

Prefer Frog's Piss or Louis Latour?

Uglies, Poison, Liquid Death, Unwell – brands that dare to use negative-sounding names are becoming more and more common. On a wine list, you might find the classic Louis Latour next to the bold Frog's Piss. But what is the real impact of these new brands with negative names? What justifies their seemingly counterintuitive use? This is what the study “Brand Suicide? Memory and Liking of Negative Brand Names” seeks to uncover. Here are 3 key takeaways: 1. Negative brand names trigger automatic alertness, making them stand out more easily. 2. Moderately negative brand names can generate a certain form of excitement due to their rebellious and unconventional nature. 3. Repeated exposure to negative names paradoxically reduces the negative effects. Feel free to check out the full study right here.

Feel Good Auto

When two automobile giants meet, innovation moves at full speed. Sony and Honda have teamed up to introduce AFEELA, their first electric sedan set for release in 2026.

A name that shifts away from the functional and electric (the classic EV) references to focus on something more emotional. By placing the notion of "feeling" at the heart of the new name, the Sony & Honda duo suggests a car that "feels" and adapts to the needs of its drivers. A car with almost human-like intelligence?

Decisive tone!

Yes, we’re repeating ourselves, but a brand's linguistic identity is just as important as its visual identity. We’re repeating ourselves, but this time with numbers to back it up, straight from the latest Havas Paris study analyzing the performance of various B2B and B2C brand expressions with 1,000 French consumers and 300 executives. In B2B, a more assertive brand personality means +39% preference over other, more neutral companies in the same sector. On the B2C side, that translates to +41% desirability, and even more among a younger audience (18-34 years old): +48%. Brands, it’s time to find your voice!